Parcours de Fabrice Hohn

Dès 1985, pratique le bâton court, le nunchaku, le tri-bâton (3 bâtons d'une cinquantaine de centimètres chacuns reliés par des chaînes).

En 1987, pratique du Shorinji kempo (Kungfu de Shaolin traditionnel).

Trois ans plus tard, en découvrant des mouvements ondulés déclenchés par une sorte de frisson à travers la relaxation du yoga, je remettais en question les principes du Shorinji kempo. Je me suis donc renseigné sur cette énergie que je déclenchais à volonté dans mes gestes et que j'ai reconnu dans les arts énergétiques et les arts martiaux internes. Le Taï-chi chuan  parlant effectivement d'énergies enroulées ou spiralées (jin, chi), j'ai visité pratiquement tous les professeurs de Taï-chi chuan de ma ville et je m'inscrivis aux cours de G. Saby. J'y ai appris la forme de Yang Chengfu (Taï-chi chuan moderne), les tui shou (poussées des mains), le bâton, le sabre, les bases du Pakua chang et certains chi kung (qi gong).

C'est aussi à partir de 1991 que j'ai commencé à recevoir l'enseignement du premier "maître" de Taï-chi chuan occidental officiellement reconnu par trois des plus grands maîtres chinois : Erle Montaigue. Il fût invité à Nantes par G. Saby. En 1992, j'ai accueilli, chez moi, E. Montaigue et  son meilleur élève S. Le Marseny (lui-même maître en arts martiaux internes). Après les avoir rencontrés plusieurs années à Nantes et à Londres, je me suis rendu en Australie pour participer à un stage de deux semaines avec E. Montaigue. J'ai, également, été accueilli par S. Le Marseny pendant quelques jours. C'est ainsi que j'ai pu accéder à l'art du Taï-chi chuan ancien nommé Hao chuan (boxe relaxée), à l'art du Dim-mak (points vitaux) et aux formes traditionnelles de Yang Lu-chan, de Yang Shou Hou et aux techniques de perturbation du chi de la boxe de Wudang shan, etc., ...

Maître Erle Montaigue & maître Fuzhongwen 1981: Chine / 4 Maîtres avec Erle : Tai Chi, Bagua, Xingyi: 1985 / Erle recevant le diplôme de maître des mains de Wang Xin-wu 1985 / maître Chang Yiu-chun (neveu et élève de Yang Shaohou) qui a enseigné les secrets du Taiji quan ancien à Erle : 1985

Par ailleurs, je me suis initié à l'enseignement donné par le maître Su Dong-chen et son école "Essence of change"ou rebaptisée "Essence of evolution". Cela me révèla notamment ce qu'est la fluidité, aussi bien dans les enchaînements (katas, Dao lu, kuens...) que dans le combat. Et, plus intéressant encore, cette rencontre m'a fait découvrir une certaine vision des techniques dans l'espace que j'ai moi-même approfondi et modifié.

Parallèlement au Taï-chi chuan, afin de ne pas rester cloisonné dans une seule perspective, j'ai pratiqué également le Pa kua chang (Ba gua zhang), le I chuan (Yi quan), un an de Judo et un an de Jeet Kune do, l'art de Bruce Lee  (+ Kali et Shoot wrestling).

J'ai participé à des stages donnés par les experts Philippe Granger, Serge Augier et Yann Kallenbach.

En 1996 je créais son propre art martial : l'Art des Trois Cercles. Ce dernier est le fruit de la spontanéité, de la créativité et de mes recherches sur la bio-mécanique, la psycho-bio-génétique ainsi que sur les chaînes musculaires. Mes découvertes simples concernent  notamment l'évolution du cerveau et du système nerveux. Cet art étant basé sur les mouvements ondulés dans différentes directions, je les pratique et les enseignent depuis 1998 dans le taï-chi et peux les intégrer à toute discipline corporelle. Quelques unes de ces ondes étaient enseignées par la famille Yang mais étaient gardées secrètes  (expl : https://www.youtube.com/watch?v=JEHyPiXFrQg et https://www.youtube.com/watch?v=3kEAdZuvmNA&list=PLg7XeC7fEcvc9rL7i3M52uGJ4K4IMsOWK )

En 1998, je quittais mon professeur G. Saby et devenais totalement indépendant en créant ma propre école dont le nom évoluera au fur et à mesure des années et de son évolution : d'abord "École des Trois Cercles", puis "École du Phénix" et enfin tout simplement "École du Taiji". 

Aujourd'hui, je ne cesse d'approfondir mes connaissances et d'expérimenter le domaine des énergies en relation avec la médecine chinoise , la radiésthésie, le "magnétisme". Elles sont, pour moi, les bases et les clefs d'une maîtrise grandissante des arts martiaux et de la découverte de soi. Mon vécu, mes rencontres et mes recherches m'ont menées à reconsidérer l'art du Taï-chi chuan : la technique doit se subordonner à l'énergétique vécue. C'est ainsi que mon école dévoile différents principes du mouvement toujours liés à des énergies de plus en plus subtiles et passionnantes : la Bio-coordination Ondulatoire ou en vagues et le Taï-chi alchimique. Nous pouvons découvrir que certains de ces principes ont été enseignés à de rares disciples Ces énergies changent la manière de faire le Taï-chi chuan tout en respectant la trame technique d'origine. Elles permettent aussi de clarifier et d'unifier toutes les stratégies liées à la selfdéfense ; ce que j'appelle la Selfdéfense Universelle.

Les différents styles existent non pas seulement à cause de personnalités différentes mais aussi par le fait de connaissances et d'expériences variées. L'idéal est de mener l'enseignement vers une synthèse à travers l'expérience de toutes les énergies distinguées par niveaux. Ainsi, j'enseigne plus de 12 manières de générer les mouvements du corps. Certaines d'entre elles n'ont encore jamais été enseignées. (voir "Tableau des niveaux").  
   

N.B. : Depuis 1998 je ne m'attache plus à aucun maître ou école pour ne pas utiliser d'images qui ne me correspondraient que partiellement.

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