Petit historique des arts martiaux

 

 

En résumé, les arts martiaux japonais viennent de l'île d'Okinawa, de la Corée et de la Chine. Ceux d'Okinawa, de la Corée et du Vietnam viennent de Chine. Ceux de Chine viennent des chinois et de l'Inde. Ceux de l'Inde viennent des indiens, de Babylon et de l'Egypte. Des arts martiaux de l'Egypte datant de 5ooo ans au moins avant J-C naissent (?) les luttes greco-romaines et celtiques.

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Avertissement :

1. La plupart des arts martiaux sont présentés au public sous leur aspect sportif ou modernisé. Les arts voyages et se transforment...

2. De plus, les véritables techniques et stratégies éminemment efficaces ne sont enseignées qu'à de rares disciples.

3. Beaucoup de techniques sont soit disant en vue du combat mais elles sont en fait des exercices purement thérapeutiques ou énergétiques.

4. Certaines techniques efficaces à l'origine sont parfois légèrement modifiées pour ne plus être qu'un pâle reflet de ce qu'elles étaient.

5. D'autres fois, les véritables applications des techniques sont remplacées par ce qui peut paraître tout à fait extraordinaire pour des débutants (tel que des poussées "magiques", des coups de pieds retournés volants ou des attitudes de gros durs...) !

6. Enfin, chaque Maître ou professeur est unique en sont genre : ce sont en général des hommes comme tout le monde avec leurs défauts et leurs qualités.

7. Ne vous arrêtez pas sur les apparences mais comparez, pratiquez et jaugez les différents styles et maîtres. Sachez que depuis plusieurs siècles, les arts martiaux se sont modifiés et mélangés. La violence, la peur et l'ignorance sont plus ou moins en chaque être humain : rappelez vous que le véritable but des arts martiaux traditionnels est l'éveil de l'esprit et l'intégration de la Compassion ou, du moins, la préservation de la vie ainsi que de la santé.

 

Remarques :

1. Certaines disciplines sont appelées à tort arts martiaux : il ne faut plus confondre sports de combat et arts martiaux. Les sports de combat, à l'intérieur de règles limitatives, ont pour but les médailles et la gloire ainsi que l'éloge de la force physique (boxe américaine, full contact...). Les arts martiaux ont pour but l'éveil de l'esprit, la connaissance de soi et l'humilité tout en restant réalistes en ce qui concerne l'efficacité des techniques. Certain arts martiaux sont devenus des sports de combat (cela dépend du professeur) : judo, karaté, tae kwon do, lutte, boxe, kung fu...

2. Les chinois ont divisé leurs arts martiaux en styles "externes" et "internes". Ceci était un peu arbitraire du point de vue technique mais était pratique pour distinguer géographiquement ces boxes. Les chinois nomment "internes" les boxes du mont Wudang et "externes" celles de la région de Shaolin.

Cependant, les différents styles sont dits "externes" quand ils sont plus musculaires et dits "internes" quand ils sont plus fluides et relaxés. La relaxation permet à l'énergie de circuler naturellement sans être entravée (il existe plusieures sortes d'énergies et on les désigne sous un terme général : chi, qi, ki ou prana...). Les arts martiaux internes ou intériorisés, grâce à la relaxation, sont bien plus riches et subtiles que les arts martiaux externes : tous ceux qui ont pratiqué les deux ce sont aperçu de ce phénomène et se sont un jour ou l'autre tourné définitivement vers l'interne. Le travail intériorisé est le chemin de la connaissance de soi, de l'autre et de la non-violence. De plus, pour le combattant ayant la science des points vitaux, la force musculaire est secondaire.

On peut également dire que les arts externes sont profanes et que la plupart (?) des arts internes sont sacrés. Pourquoi ? Car celui qui se tourne vers sont intérieur comprend de mieux en mieux sa propre nature et donc celle d'autrui et celle de l'univers. Les réponses fondamentales concernant la Vie ne se trouve qu'au fond de soi. La véritable maîtrise en arts martiaux est synonyme de confiance totale en soi : il faut donc se connaître soi-même !

"Ahimsa, la non-violence, est le souffle le plus intérieur de la vie. Ahimsa est l'expression la plus profonde de l'amour qui est l'essence, le noyau de toute la vie. (...)

Viveka, le discernement, est tout aussi important que la non-violence. Tu dois parfois montrer de la force pour pouvoir être non-violent. En Occident, il y a aujourd'hui beaucoup d'écoles de karaté qui enseignent cet art martial. Presque toutes manquent complètement le but et l'esprit du karaté.

Autrefois, quand la vertu était encore le guide et le but de la vie des humains, le karaté était utilisé au Japon pour aider les autres et pour éviter un combat.

Le karatéka devait être si sûr de lui et de sa cause que l'opposant renonçait au combat.

L'amour est la force qui, associée au discernement, te donne la force de fixer tes limites dans l'amour, avec force et avec mesure juste, de telle manière que tu puisses vivre de façon non-violente.

Exerce-toi à l'amour. Entraîne ton discernement."

Sai Baba parle aux Occidentaux, DMP Diffusion (Belgique)

 

 

Arts martiaux japonais :

 

- Le Karaté (la main vide) : importé d'Okinawa par l'amiral japonais Yatsushiso en 1880 et transmis par Funakoshi Gishin à Tokyo à partir de 1910. Les maîtres de Karaté ont continué à s'instruire auprès de grands maîtres d'origine chinoise tels que Liao Wuchan (8ème dan invité d'honneur au 1er championnat de Karaté contact par ses élèves Masafumi Suzuki et Ryoichi Sasakawa). Le Karaté d'origine semble tiré des styles chinois tels que le Su Bak ou Taek Yon (La main du mental actif), la Boxe du tigre et le Taï-chi chuan ancien. La première édition du premier livre de Funakoshi s'intitulait "La main de Chine ancienne, le kenpo (boxe) de l'archipel des Ryûkyû". Dans cet ouvrage, les idéogrammes "kara te" signifient "main de chine ancienne". Ces idéogrammes ont été remplacés dans la seconde édition par d'autres se prononçant de la même manière mais se traduisant par "main vide" (cf. L'art sublime et ultime des points vitaux de Fujita Saikô et Henri Plée, éd. Budo). Actuellement, Le Karaté est souvent montré comme un sport de compétition avec des règles précises qui n'existaient pas à l'origine. Beaucoup d'experts de karaté retournent aux sources (I chuan et Taï-chi chuan). Description : style plus ou moins externe selon les écoles, mouvements saccadés et linéaires, postures généralement raides, compétitions... Principe essentiel : la rectitude.

- Le Judo ( voie de la souplesse) : tiré du traditionnel Jiujitsu japonnais par Jiguro Kano. Celui-ci élimina progressivement les techniques les plus dangereuses pour donner un système basé sur l'esquive et la souplesse. Actuellement, le judo est souvent montré comme un sport de combat faisant intervenir la force musculaire au détriment de la souplesse d'origine. Description : style devenu externe et souvent sans souplesse à cause des compétitions, techniques de corps à corps, projections et immobilisations,...

- Le Jiujitsu : prend ses racines soit dans l'ancien Aïkijutsu japonais, soit dans le Yawara, soit dans la science des luxations chinoise (chin-na) importée au japon au 17ème sciècle par un moine shaolin nommé Chen Yuanpin. Description : style plus ou moins externe, discipline traditionnelle complète, ...

- L'Aïkijutsu (pratique de l'énergie souple) : a ses origines dans les arts chinois dont la science des contrôles des membres (Chin na) et peut-être le Pa kua chang. Description : discipline traditionnelle complète plus ou moins interne...

- L'Aïkido (voie de la souplesse) : prend ses racines dans l'Aïkijutsu et le Pa kua chang car on y retrouve le travail des 8 paumes spécifique à celui-ci (remarque : ces 8 paumes ne sont enseignées qu'à de rares disciples de l'Aïkido). Maître Ueshiba simplifia l'Aïkijutsu pour donner l'Aïkido mais l'Aïkijutsu et le Pa kua chang sont toujours enseignés dans le cercle des rares initiés acceptés dans les jardins secrets de la maison mère de Tokyo. Description : style plus ou moins interne, esquives, projections et immobilisations, attaques souvent simplifiées souvent liées à celles du sabre... Principe essentiel : l'esquive.

- Le Ninjutsu : les célèbres ninjas ressemblent aux espions connaissant un tas de combines de survie. Leurs techniques sont similaires au Jiujitsu.

- Le Taïkiken (japonais) : cet art importé par maître Sawaï vient du I chuan (ou Yi Quan) fondé par Wang Xianzhai qui comporte des techniques tirées du Taï-chi chuan de Yang Shaohou et du Hsing I chuanDescription : voir Taï-chi chuan ancien et Chi kung.

- Le Shorinji kempo (boxe de Shaolin) : cet art fût importé par un espion japonais appelé Doshin So. Il étudia la boxe chinoise avant la seconde guerre mondiale avec Wen Lanshi, le chef du Shaolin Ihermen thuen Nord. Doshin So devin le successeur officiel direct de Wen Lanshi. Cette lignée préserve la forme orthodoxe de la boxe de Shaolin du Nord. Au Japon, le Shorinji kempo est considéré comme une religion (le Kongo-zen). Description : style plus ou moins externe, frappes linéaires fouettées, projections et luxations, méditation, compétitions intelligentes...

 

Arts martiaux chinois :

 

- Le Jeet kune Do : synthèse effectuée par le célèbre acteur Bruce Lee. Son système est basé sur le Kung fu Wing chun élaboré par une none (cet art comprend peu de déplacements du fait qu'elle avait de tout petits pieds enserrés dans des bandelettes comme la plupart des femmes dans l'ancienne Chine). On sait que le père de Bruce Lee pratiquait le Taï-chi chuan et il ne serait pas étonnant que ses techniques explosives viennent de là. Description : discipline complète plus ou moins externe, techniques explosives et linéaires...

- Le Da cheng chuan (Boxe du grand accomplissement) et le I chuan (boxe de l'esprit) : élaborés par Wang Xianzhai, ils sont une synthèse et une simplification du Hsing I chuan (Xingyi quan), du Taï-chi chuan de Yang Shaohou, du Pa kua chang et du Chi kung (Qi gong). Description : essences des arts "internes" traditionnels, travail des 5 animaux et de la spontanéité, malheureusement parfois axés sur la peur et l'instinct agressif (méthodes enseignées autrefois par Yang Shaohou. ex : imaginer plein de monstres autour de soi !)...

- Le Hsing I chuan (Boxe de la forme et de l'esprit) : tire ses origines des boxes anciennes du style Shaolin, du Chi kung (travail de l'énergie) et du traîté philosophique antique du Yi king. Description : discipline traditionnelle complète plus ou moins interne, techniques saccadées et linéaires mais souples, techniques inspirées d'au moins 12 animaux et des 5 éléments... Principe essentiel : la puissance linéaire.

- Le Pa kua chang ou Ba gua zhang (Paume des 8 trigrammes) : cet art ésotérique de la Chine ancienne est sans doute l'origine de l'Aïkijutsu et de l'Aïkido. La plupart des historiens pensent que l'invention du Pa kua chang serait due à Sun Luctang (1860-1932). Bien qu'il ait créé de multiples enchaînements, les principes employés sont certainement antérieurs car on retrouve des techniques similaires dans le Taï-chi chuan ancien, le Shuai jiao et des pratiques taoïstes. Le Pa kua comprend à la fois des techniques de combat, des méditations et du chamanisme. Description : arts martial traditionnel complet et interne, mouvements spiralés, marches en cercle, imitation des animaux, méditations avec 8 éléments de la nature, très difficile (Sun Luctang n'a enseigné qu'à des personnes déjà reconnues maître dans un style)... Principe essentiel : l'esquive et tourner autour de l'opposant.

- Le Shuai Jiao (lutte) : origines incertaines mais très anciennes (peut-être un millénaire avant J-C ) souvent reliées au Taï-chi chuan et au Pa kua chang. Description : la lutte chinoise est très souple et il ne serait pas étonnant qu'elle soit à l'origine du Judo. C'est une discipline traditionnelle complète plus ou moins externe, compétitions...

- Les Boxes de Shaolin : selon la légende, un moine bouddhiste indien nommé Bodhidharma (Puti Damo) aurait importé et enseigner des techniques d'arts martiaux à partir du 5ème siècle. Elles sont actuellement dénaturées et transformées en un sport nationnal ou une gymnastique par les moines eux-mêmes. Les techniques traditionnelles ne sont enseignées et montrées qu'à de rares disciples mais se retrouvent dans le Shorinji kempo japonais importé par Doshin So après la seconde guerre mondiale. On connait ces boxes de Shaolin sous le nom de kung fu signifiant "travail accompli" mais le terme correct est kung fu wushu  se traduisant par "travail de la main qui intercepte" ou tout simplement "arts martiaux" et désignant aussi bien les arts externes qu'internes. Description : selon les styles et les écoles, discipline complète plus ou moins externe, techniques souvent musculaires, saccadées, linéaires, parfois souples et fouettées, techniques inspirées pour l'essentiel des combats d'animaux...

- Les Boxes du mont Wudang (Wudang shan chuan) : elles sont étroitement liées au courant religieux taoïste dont le fondateur présumé est Lao Tseu. Une légende rapporte qu'au 12ème siècle, un moine taoïste du nom de Zhang Sanfeng aurait créé la Boxe relaxée (Hao chuan) en observant le combat d'un serpent et d'une pie... Cela signifierait que c'est le moine indien Bodhidharma qui, le premier, introduisit les arts martiaux en Chine au 5ème siècle. Cependant, des textes affirment que des chinois connaissaient les arts martiaux avant l'arrivée de ce moine bouddhiste. Le Taï-chi chuan, le Hsing I chuan et le Pa kua chang sont traditionnellement reliés au mont Wudang. Vous pouvez vous procurer La boxe ésotérique de l'école Songxi de Wudang aux éd.Haifeng et Librairie You-Feng. Description : arts se revendiquant plus intériorisés et naturels que les boxes de Shaolin, travail énergétique, chamanique ou spirituel mieux intégré dans les techniques même, immitation des animaux ou des éléments de la nature...

Soulignons que nous relevons, parsemés dans les trois quarts des enchaînements de Shaolin, les noms de techniques de Taï-chi chuan.

- Le Taï-chi chuan (ou taiji quan) : voir page "Taï-chi chuan"

Yang Luchan (1799-1872)

Le Taï-chi chuan de Yang Luchan est encore gardé secret par les maîtres chinois et ils interdisent de le montrer en public. Ce style (y compris le san shou) est considéré disparu par la majorité des historiens des arts martiaux. Yang Luchan créa son propre style à partir de ses expériences avec la famille Chen, le manuscrit de Wang Tsungyeuh (18ème siècle) et diverses rencontres... Son style était appelé la Boxe douce, la Boxe de coton ou la Boxe relaxée (Hao chuan). On retrouve dans ce style des techniques similaires à celles des Boxes anciennes de Shaolin,  du mont Wudang et du Pa kua chang (Bagua zhang). Une légende prétend que la paternité de la boxe "douce" revient à un dénommé Chang Sanfeng ayant vécu au 13ème sciècle. Les 216 techniques du grand enchaînement  sont extrêmement efficaces pour le combat (chaque geste étant prévu pour la frappe d'un point vital) mais aussi pour les aspects thérapeutiques et spirituels car il est rempli d'exercices d'ouverture des centres énergétiques (kuas et tan tien ou çakras) en plus de méthodes harmonisant ou accélérant l'énergie des méridiens d'acupuncture. Cet enchaînement est la mère de la plupart des autres styles de Taï-chi chuan dont celui du petit-fils Yang Chengfu (1883-1936) qui divisa par deux le nombre de techniques (il enleva les plus difficiles). Il est aussi une des origines du I chuan et peut-être a eut une grande influence sur beaucoup d'art martiaux connus et inconnus tel que le Karaté. Yang Luchan fût officier instructeur à la cours des Qin avec le plus haut grade et était surnommé "Yang l'invincible". Beaucoup d'histoires merveilleuses sont racontées à son sujet dans Les contes des arts martiaux de M. Random et P. Fauliot  aux éditions Albin Michel. Autres styles de Taï-chi chuan : Style Sun, style Wu (de Wu Chienchuan), style Woo (de Woo Yuhsian), style Chen (de Chen Changxing)...

Les origines présumées du Taï-chi chuan ou du Hao chuan :

Chang chuan de la famille Chen, Chang chuan de Wang Tsungyeuh, , Pa kua chang, Hsing I, Boxes de Shaolin  (importée de l'Inde par un moine bouddhiste au 5ème siècle), Boxes du mont Wudang  (origines incertaines liées au courant religieux taoïste).

Vous trouverez un historique intéressant mais incomplet dans Taiji Quan de T. Dufresne et J. Nguyen aux éd. Budostore ou dans tout autre livre sur le Taï-chi.

Description : art martial interne, techniques plus ou moins circulaires et fluides, mouvements efectués à différentes vitesses (de l'imperceptible à l'explosif), les formes postérieures à Yang Chengfu s'éloignent de l'efficacité d'origine, compétitions récentes comprenant les enchaînements et les poussées, chi kung et méditation...

- Le Chi kung ou Qi gong (travail énergétique) : ce n'est pas un art martial mais il imprègne tous les styles d'arts martiaux chinois et fait partie intégrante de la médecine officielle chinoise.. Le plus vieux mémoire de Chi kung est le Jin wen (écrits sur les bronzes) datant de la dynastie des Zhou (1100-221 avant J-C). Le Chi kung est le Yoga des chinois similaire à celui des tibétains. Il y a aujourd'hui beaucoup de variétés bonnes ou mauvaises. Le Chi kung est souvent vu comme une alchimie ayant pour but la santé, l'immortalité du corps physique ou l'illumination de la conscience. Je mets ici en garde contre toute pratique isolée ou utilisant des techniques de contrôle des directions du chi (énergie vitale).  On peut encore différencier ici les Chi kung "internes" et "externes" : les techniques de renforcement du corps appelées "vêtement de fer", par exemple, sont travaillées de manières différentes dans le Taï-chi chuan et le Chi kung de Shaolin . Description : postures, marches, mouvements en harmonie avec la respiration et l'esprit, mouvements spontanés, immitation des animaux ou des éléments de la nature, visualisations, méditations...

 

Autres arts martiaux:

 

- Le Taekwondo coréen (la voie de la main vide) ou To de (main de Chine): a sans doute pour origine le Su bak dont l'ancien nom est Taek yon. Description : discipline sportive, techniques apparentées à celles du Karaté avec une exagération du nombre de techniques "volantes" avec coups de pieds, compétitions...

- Le Viet vo dao (voie viètnamienne) : a ses sources dans les arts chinois. Les experts de Viet vo Dao en fin d'apprentissage s'exercent souvent au Taï-chi chuan. Description : selon les écoles, art externe, techniques "volantes" ou traditionnelles variées similaires aux techniques de la Boxe de Shaolin...

- La Capuera : style brésilien tiré des luttes africaines. Description : techniques externes acrobatiques surtout effectuées avec les jambes de manière souple et circulaire.

- Le Kalaripayat : art martial de l'Inde basé sur le combat avec armes. Description : techniques effectuées presque accroupi pour se protèger derrière un bouclier, sauts... il ne faut pas considérer cet art comme une boxe.

- Le Krav Maga : art martial élaboré par Imi Lichtenfeld (1910-1998) dans les années 1930 à partir de la self-défense (ju-jitsu), de la lutte, de la boxe et l'expérience des bagarres de rue. Le Krav Maga est très apprécié par les polices et les armées. Description : art martial externe logique, principes et techniques efficaces (similaires à la stratégie du Faucon du Yoga-boxe et de l'Aigle du Taï-chi chuan)

- La Boxe des Trois Cercles : art martial créé par Fabrice Hohn en 1996. Un enchaînement (kata, tao ou kuen) de 144 techniques fût créé en premier de manière plus ou moins spontanée. Ensuite, pour permettre aux personnes d'aborder plus facilement celui-ci, trois autres petits enchaînements liés chacuns à une des dimensions de l'espace fûrent élaborés puis enrichis de techniques du Yoga irano-égyptien : le Serpent (similaire à l'antique boxe égyptienne), le Lion (ressemblant aux boxes chinoises du tigre et de la grue) et l'Aigle (similaire au Pakua chang). Description : essence des arts martiaux internes et du Yoga, grande panoplie de techniques originales et de principes efficaces, travail avec différents bio-rythmes, travail énergétique pur et méditation,... Principes essentiels : beaucoup (enracinement, force linéaire, force en fouet et fluide, force lourde et rebond, explosion d'énergie (fa-jing et fa-chi), puissance dilatée et légère, puissances combinées spiralées, différentes stratégies...)

 

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Conclusion :

cette liste est incomplète : il existe des centaines d'arts martiaux, si ce n'est des milliers. A part les sports de combat, les arts martiaux vraiment traditionnels comportent tous un travail spirituel et un savoir médical.

 

Le sens des arts martiaux :

Les arts martiaux conduisent à méditer puis à dépasser la peur, l'agressivité, la colère... Ils sont donc utiles pour intégrer la confiance, la compassion, la conscience et la force tranquille. En conséquence, ils devraient déboucher sur une relaxaton totale du corps, de l'âme et de l'esprit...

Fuyez les exercices augmentant l'agressivité.

Allez vers les exercices vous apportant une profonde confiance en vous et en la vie.

 

 

bien à vous,

Fabrice.

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© Fabrice HOHN 1999

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Conclusion :

cette liste est incomplète : il existe des centaines d'arts martiaux, si ce n'est des milliers. A part les sports de combat, les arts martiaux vraiment traditionnels comportent tous un travail spirituel et un savoir médical.

 

Le sens des arts martiaux :

Les arts martiaux conduisent à méditer puis à dépasser la peur, l'agressivité, la colère... Ils sont donc utiles pour intégrer la confiance, la compassion, la conscience et la force tranquille. En conséquence, ils devraient déboucher sur une relaxaton totale du corps, de l'âme et de l'esprit...

Fuyez les exercices augmentant l'agressivité.

Allez vers les exercices vous apportant une profonde confiance en vous et en la vie.

 

 

bien à vous,

Fabrice.

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© Fabrice HOHN 1999